Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

1 octobre 2013

Pour faire de l’audience parlons culte

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 9 h 57 min

 

Les voies de la passion.

 

Charles-Edmonde de la Rochefoucoh avait le bas de la fosse, sceptique, et bien que fort amoureuse de sa moitié, elle répugnait à laisser le saint Graal de son époux- comme il aimait à le nommer lors de ses épopées héroïques-atteindre ses voies interdites…de peur de connaître les foudres de l’enfer… Ici bas, c’était déjà fait.

Grande pécheresse depuis l’anus flexion du saint père de la paroisse qui lui ordonna sa bénédiction sans qu’elle puisse piper mot- les foutres elle les avait bien senties- elle s’était promise de ne plus prêter flan à la confusion en disant qu’elle donnerait tout à Dieu, son seigneur et maître, lors de ses confessions du samedi soir, ce que ne tomba point dans l’oreille d’un sourd …

Charles-Edmonde ne savait plus à qui confier l’amertume qui la gagnait et dépérissait de plus en plus, en venant même à sanctifier elle-même le lit conjugal d’eau bénite le vendredi soir, moment des retrouvailles conjugales obligatoires. Son mari sortait des sentiers permis par la divine loi et se laissait envahir d’une passion pour les sens interdits…

Connaissant la foi de son épouse Guy Étienne Fabien de la Rochefoucoh, ne voulait point la conduire en enfer et lui expliqua que son amour était total, véridique, pur et fidèle et qu’il lui donnerait sa semence comme le veut son dieu dans le saint habitacle de la maternité…

Le fait qu’il parla de fidélité sonna comme un glas dans la tête de l’épouse aimante. Charles-Edmonde se sentie acculée mais l’amour guida son choix et se laissa aller aux envies de son mari. Il la chevaucha, heureux de ce voyage, en lui disant de sentir son divin crucifix et ajouta qu’il n’était pas le diable mais le maître de ses lieux parachevant son audace par « la passion guide nos pas  ma chérie » …

Charles-Edmonde prit l’habitude de prendre deux coussins pour aller se confesser, dans la paroisse d’à coté, un pour ses genoux un pour son séant déviant.

 

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