PAMPHLET sur la création du ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale
Pamphlet écrit suite à la création du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale sous l’ère Sarkozyste
Saga Aïe Aïe Aïe
«Boudiou, que vois-je venir ?» souffle Âne à Idiotaime, confident méritant de ses turpitudes intellectuelles… Sourire
Eh oui, la saga continue, chers lecteurs, lectrices, puisque dans cette France-là ça grammaticalise au narbozysme, nouvelle conjugaison d’état : je vocabularise, tu vocabularises, ça frise le narcissisme, crénondediou ça crée ici (du verbe craindre ? Coucou De Romal !)-(Voir mon premier pamphlet « hi hi je ris de me voir si Bougresse en ce miroir »…dans page sur ce blog)
« Mais qu’est-ce que ça crée ? » demande, incrédule, Idiotaime
Actons:
Un Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale
Tiens tiens revoilà du boudin pour être poli !
Âne nous narre alors l’histoire de son père, né en Allemagne, arrivé en France à l’âge de trois mois, mineur de fond à 14 ans, parquerisé dans son département avec ce doux refrain :
« Sale Polak ! Et le pain des français »
Ah Douce France, cher pays de nos enfances
Sourire
« Délit de nom ? Mais il est naturalisé. Ah non ça ne suffit pas.
Délit de travail ? Mais il mange le pain des français » soupire Âne.
FRANÇAIS ? Sa différence ?
Il est blond, aux yeux bleus, à la peau blanche
« FAUT QUELLE COULEUR POUR ÊTRE FRANÇAIS ?» interroge alors Idiotaime dubitatif. Morte de rire Âne ? Pas vraiment…
Pourtant, il a eu un logement, un salaire, il a payé ses impôts, mais non non non ça ne suffit pas ! Paix à son âme ! Il est absent ! Il a bien mérité de la France !
Ne vous méprenez pas chers frères, soeurs, Blacks Blancs Beurs, les Polaks aussi « on » est venu les chasser de leur maison, la police montée les a boutés hors de France comme des mal propres …tiens tiens …
Actons : C’est tout vu
Et aujourd’hui que fait ma douce France méritante ? continue Âne .
Elle chasse ! Quoi donc ? Demande Idiotaime contrarié.
Elle chasse l’enfant par abattage charterrisé !
« Mais pour quel délit ? Quel crime ? » interroge Idiotaime tremblant.
Ses parents n’ont pas de logement de salaire de papiers !
« Est-ce une menace, un danger, sommes-nous en guerre ? Faut-il sortir les canons ? Ah non, arrêtez ce karcher que je ne saurais tolérer ! » clame Idiotaime très, très contrarié.
Ne vous méprenez pas chers frères et soeurs, l’histoire se répète autrement, mais c’est toujours la même, celle du racisme et de l’intolérance, celle des bas fonds de l’intelligence nauséabonde lepénisante.
Actons donc cette identité nationale !
Ne sommes nous plus
frères de coeur,
soeurs de sang,
frères de misère,
dans le pays de Voltaire,
de Blum,
de Jaurès,
d’Hugo, l’expatrié,
de Safia, de Sonia, de Khalid, de Simon, mon père
Faut-il vivre à la Tatcher ?
Avec pour seul remède social le kärcher
Faut-il se réfugier en Belgique
Pour être apprécié et considéré ?
Faut-il gluskmaniser dans les salons de thé, de télé, pour avoir l’air intelligent et philosopher narbozystement la rupture tranquille dont le thème principal est : « Fais ta valise ou tais-toi !».
Faut-il Blairer ou Busher (produits nettoyants dépoussiérants notoires. Ah pour ça ils nettoient !) pour faire un monde de paix ?
N’y a-t-il plus de rêve de justice et de fraternité, sans diaboliser une fraction de la population car, messieurs les Narbozystes, chez nous, en
France
que de pauvres sans maison !
Que de pauvres sans salaire !
Que de jeunes, que de vieux sans travail !
Allez-vous les bouter hors de France eux aussi ???
Honte! Honte ! Messieurs les Narbozystes,
pour conjuguer votre philosophie
à la sauce racisme et autoritarisme !
Honte à vous !
Honte à nous de tolérer ce racisme,
ce délit qui s’exprime ouvertement
comme si le racisme était une idée!
Résistance
« Alors, j’acterai, hors de France, par bulletin de vote, le racisme
l’autoritarisme
l’ostracisme
le manichéisme narbozyste »
clame Âne, complètement soutenue par son ami Idiotaime, larmes au vent…
Ainsi s’achève la complainte d’Âne, une française blonde, blanche, aux yeux bleus dont le nom polonais lui vaut depuis l’enfance cette jolie remarque: « Mais ce n’est pas français ! »
Crénondediou ! ÇA pose un problème ?
Sourire
Âne la Bougresse
Post Scriptum :
Monsieur Narbozy se sent des ailes de féministe et donne des leçons.
Là, Âne est morte de rire.
Faut-il lui rappeler que le droit de cuissage, arbitrairement appliqué par les seigneurs de nos régions d’antan, modèle la mentalité des hommes d’aujourd’hui qui paient des êtres humains, créent des maisons closes et tolèrent la prostitution aux portes des stades de foot, et qui harcèlent sexuellement les femmes au travail « Crénondediou, touche pas à ma pote ! »
Quant à travail égal salaire égal, chiche !
A suivre…
Je découvre….
BRAVO!
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merci, heureuse que cela vous plaise !
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