FRONTIERES
Sortie de ma tour, de mon antre, de mon pose mots, pour cause bonne : honorer un anniversaire à retardement, et visiter une tiote maison, j’ai pu constater que les éternuements n’étaient point toujours contenus ? ô la, gestes barrières où donc sont vos frontières ? Ô la, manant, risques-tu fortement d’être fusillé du regard ? … Jusqu’ici tout va bien…
La belliqueuse pesteuse croasseuse crasseuse a pu constater que respirer et parler sous un masque demande de la témérité pour pouvoir s’exécuter… et quand t’es à moitié sourde, l’échange de masque à masque est cocasse, ô douce frontière, vous voilà comme deux étranges gens parlant pourtant la même langue… Envie d’envoyer voler cette barrière comme un jour d’envol de soutien-gorge…
Mettre une nation au « garde-manger » pour cause de guerre sanitaire, lui presser le citron l’oignon et le menton, sous une chape de recommandations dont celle insupportable de ne plus voir les siens… fut dingue ! Mais cette frontière imposée révéla une sacré belle créativité chez nombre de confinés… ainsi que d’originales solidarités… De quoi pourvoir s’y amarrer… Tenir tenir une pas sombrer, avouer que cette épreuve fut dure est une réalité… Il n’y a pas de honte à être fragile !
Oui parlons réalité : briser des âmes des cœurs des soignants, vile nation que celle qui ne protège pas sa population, faire du profit, casser le service public est un vice qu’ils, les gouvernementeurs, appliquaient sans once de regret… Puis vint l’affreux sorti de ses frontières ne se pliant à aucun gouvernement se baladant au gré des vents, enquiquinant les bien portants, tuant les plus fragiles… Quand nation n’est point prête à faire face à une soit disante pandémie, elle est retournée en arrière de combien de siècles ?
Le masque est une frontière nécessaire pour se protéger les uns les autres…
Cloitrer embastiller nos postillons pour un bon moment voilà une nouveauté qui grattouille notre sociabilité !…
Mais qui est le plus meurtrier dans ce monde où le monde continue d’être un monde avec ses injustices criardes comme au pays du Ku klux Klan où la ségrégation raciale continue de tuer…
La liberté ne s’habille ni de haine ni d’injustice !
Face le ciel que les puissants ne masqueront pas nos libertés de penser et de bouger dans la frontière de leur délire, de nous mettre tous au pas !