ËTRE DANS LE COUP
Le bonheur comme un coup de fil, un coup de langue en bande coquine sur le fil de l’érectile communication …
Le fil en prose déclamée suave et chaude à volonté… Je vous laisse… IL sonne !
Le bonheur comme un coup de fil, un coup de langue en bande coquine sur le fil de l’érectile communication …
Le fil en prose déclamée suave et chaude à volonté… Je vous laisse… IL sonne !
je t’offrirai des fleurs, à deux mains je t’offrirai mon cœur, demain encore… enrubanné dans ce baiser de nuit pour un voyage au paradis… La lueur de nos ardeurs annonce une douce nuit ! Ainsi soit-elle !
Turlututu chapeau pointu ?
- Veux-tu bien cesser d’arpenter le trou de ta passion, la fatigue agite le fond de ta dévotion !
- Qu’as-tu fait vilaine ? Ma joie ma foi ma réjouissance quotidienne dans la poubelle ! Mais qu’est-ce là, du dépit amoureux ?
Edgar est triste et contrarié !
- Que nenni mon ami, juste un dépôt sélectif ! Il faut te ménager !
Edgar a le cœur fragile… Il file au jardin :
- Je vais biner…
- Faites mon ami mais sans vous faire transpirer !
Dans la remise à outils, Edgar a caché sa collection de « Nichons Magazine ! »
« Si je dois mourir autant que ce soit dans la joie de voir des melons qui me donnent encore l’illusion d’un appétit ! »
LA FEMME TENDUE
Elle tend sa flamme au vent affriolant où le «nous » tourbillonne d’extase et de chatoiement…
Elle tend son rythme sans rime à l’accomplissement de leur sensualité débordante… collée serrée dans la générosité…
Elle tend ses yeux vers des rivages où les désirs expirent en cascades… des sons soupirent des mots tendres et doux… enchantement…
Tendue avec son bel amant, encore quelques instants… et vivre l’apaisement dans l’éternité de leur liberté…
Je suis amoureuse du ciel, dites docteur c’est grave ? J’aime ses nuages je l’aime même sans nuage, mes yeux s’enfoncent en lui comme le saint Graal dans ce que j’ai de plus accueillant… Dès le matin, il porte des couleurs que mes joues lui envient, bel amant du jour ! J’aime me noyer dans le bleu des cieux, et s’il est marron c’est que j’ai changé d’amant !
Toujours dans cette verve de la programmation…
Lundi je mitonne, mardi, je me bichonne, mercredi je cherche mon homme, jeudi je l’affectionne, vendredi je polissonne, samedi je bouillonne et dimanche, je, tu collationnes, les papilles tourbillonnent.
« Prends garde à ton mat moussaillon » crie la capitaine dans son costume de pirate !
« Matelot puisqu’il fait bon vent », chante l’assaillante dans le confort de sa prise roulant des hanches telle la mer déchainée !
« Chérie tu m’épuises !
- Silence collé serré moussaillon ! Puis elle éclate de rire ! Je t’aime mon mignon »…
Si on dit elle mouille je parie que des sourires vont pointer…
Ah les mots…
Il pleut son amour en larmes chaudes et joyeuses sur son corps conquis de tendresse, alors elle mouille son cœur d’une suave sensualité… ensemencé d’une allégresse enchanteresse… Il pleut il mouille c’est la fête de l’amour !
l’était l’as de mes sens qui m’appelle : une ascension chérie ? En appel et en rappel mon amour !
Ô mon aimé
Dans l’enlacement de tes mots sous le poids de tes sons je soupire mon abandon. Sous ma voûte, tu t’enroules, sur ma croupe tu m’envoûtes, mille frissons sillonnent mon mont fleuri. L’accord de nos cordes illuminent nos désirs. D’escalade en escalade, l’embrassement de nos envies, tonne son point d’ivresse… Des pâturages bénis offrent leur air de repos, le bonheur fredonné… Que le ciel est beau du haut de nos cordées…
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