Il est venu avec sa palette
déposer ses jolies couleurs avec douceur sous son joli ciel bleu, monsieur le printemps…
déposer ses jolies couleurs avec douceur sous son joli ciel bleu, monsieur le printemps…
Les larmes de l’amour
Sur la Portée de sa vie, elle disait qu’elle avait parfois été désenchantée. Du haut de son arbre de vie, elle racontait qu’il lui était arrivé d’être désabusée. Sur l’autoroute de ses tourments, elle se sentait parfois dépassée… Elle croyait avoir tout vu, tout vécu, jamais elle ne pensait que plus grande torture existait : ne plus voir ses enfants… Pulvérisée, elle se laissa partir, la meurtrissure au ventre, un soir plus froid que d’autres, la lame glaciale de la solitude, fracassa son cœur…
Ô elle n’avait pas de haine juste du désespoir, les marées de la vie lui avaient aussi donné tant de sel, tant d’écumes… Ce soir, elles déposèrent les larmes de l’amour… sur son dernier regard vers les étoiles.
BZZ BZZ BZZ
Un vermisseau glissait majestueusement vers sa cabane, emportant avec lui un remède pour sa maman fort malade… Il rangea quelques provisions, et lui fit une soupe de saison… Il avait fière allure sous ses aillons, sa figure brillait des feux de son amour… Vermisseau était admiré pour sa générosité désintéressée…
Il arriva aux oreilles du roi Asticot, la grandeur de ce sujet, glorifié sans cesse… cela l’asticota fortement. Il en prit ombrage et le fit enfermer dans un cachot au plus profond de son château ! Vermisseau ne comprenait pas pourquoi le roi lui en voulait ?
Il n’avait pas de bien, n’était propriétaire de rien et rude était sa vie, accompagnée de Youki son gentil petit chien gris qui ne le quittait jamais de ses yeux chaleureux…
Mais aucune admiration ne devait se détourner de sa majesté ! Le roi voulait que ce rien du tout l’envie, lui qui avait tout !
C’est alors qu’une fée vint se poser sur le rebord de la fenêtre non loin du trône de l’opulent personnage en rage. Elle lui tint ce langage : « Qui voudrait de l’aigreur à son repas à part la mouche à merde ? » Hé hop, le roi disparut inopinément !
Depuis ce jour, il court un son dans les poubelles très bien triées du château… Château devenu une auberge intergénérationnelle… dirigée par Vermisseau, la courtoisie affichée sur son sourire tranquille… une fée posée sur une des épaulettes de son joli manteau…
Rien n’est plus fort, n’est plus beau que l’amour !
ce dernier jour d’une année où on nous a dit que nous étions en guerre… Ainsi il est venu sans cortège, sans flonflon, sans tapage comme un mal aimé qu’il ne faut pas fêté … Ainsi il est venu le temps du passage (pour reprendre le mot de mon expression de décembre 2016) vers une autre année qu’on nous demande de vivre dans la solitude… Que dire, que dire, même s’il y a beaucoup à dire, ce moment de causerie, est pour moi, réduit à sa plus simple expression : prenez-soin de vous, on se retrouve l’année prochaine… Bises et à demain sur un autre chemin.
Quand survient Noël, les êtres absents nous rappellent tant de souvenirs… Nous ramènent tant d’images… C’est un phénomène que je ressens bien avant… Je pense à mes parents disparus tous les deux… Ce n’est pas comme la date de leur anniversaire c’est autre chose… Leur présence en mon cœur et mon esprit n’efface en rien leur absence… La petite fille restée en moi les retient… ils sont partis mais ils sont là c’est la magie de la vie, de l’amour… Joyeux Noël à tous ! Pensées à tous.
Si l’Homme ne vient pas y mettre son sale nez ?
Désert d’Atacama au nord du Chili
Image myVeggie FB