Ah sous les dorures de Versailles, se rêver noble et courtisan !
Ah sous la plume du grand Hugo, pleurer sur la misère de Jean Valjean et mettre au pouvoir la classe des possédants !
Week-end d’épandage
Épandage culturel :
Valérie Trierweiler s’épanche et s’étale hors frontières des fois que les bonniches anglaises soient plus réceptives à son malheur, je pleure !
Épandage politique :
l’eau mouille
le feu brûle
La Le Pen bave : « Venez à moi les petits partis patriotiques de messieurs Dupont Aignan et Chevènement et pourquoi pas, le fin du fin monsieur De Villiers», c’est vaillant !
Vaille que vaille, on est soul avant d’avoir bu hic hic !
Épandage sociétal :
la découverte du siècle la violence contre-productive pour punir un enfant, c’est fort de claques !
Épandage économique :
l’argent russe n’a pas d’odeur Poutine n’ont plus, l’argent n’a pas de patrie, Marine emprunte chez son nouveau pote !Des sous pour Marine et pour ses monopoles !
Épandage européen :
La Suède est le seul pays à avoir reconnu la Palestine au train où va la colonisation la Palestine est en voie de disparition mais la France se penche sur sa reconnaissance le 2 décembre il est temps !
Épandage sportif :
253 buts de Messie le bonheur est sur le pré bééééé pourquoi voulez-vous que Christ revienne ?
Épandage climatique :
RAS RAS RAS
fume sec le calumet de la paix climatique
Et à part ça, madame la marquise, tout va très bien tout va très bien…
Pour le reste du monde madame a dit chacun sa m…!
Tiré de mon blog politique eructeuse.unblog.fr du 24 novembre 2014 mis dans tout est politique
La liqueur royale a parlé et le décret l’a entériné, la demoiselle est princesse ! Mais cette petite ne cesse de pleurer depuis qu’elle a appris que l’illustre trône lui passera sous le nez, car n’est point née garçon dans cette royauté de bonne foi et loi… Elle trépigne beaucoup, fait des pieds et des mains, rien n’y fera, c’est le petit dernier qui sera roi, porteur des divins grelots ! « Bah c’est un beau métier princesse ! lui dit sa servante. Tu as le couvert, le logis assurés pour la vie et ça, sans bouger le petit doigt ! Mains au sec parées de belles pierres et pieds bien chaussés… » La princesse hausse les épaules et se fait habiller comme toute princesse qui se respecte, se rêvant courant, les pieds nus dans les ruisseaux, le roi lui fait ce qu’il veut !… Elle se sent bien malheureuse… Les malheurs des unes feraient certainement le bonheur d’autres…
Et qu’est-ce qu’il sait ?
Qu’il a raté son coup ?
Que la fécondation sol-air brûle plus qu’elle n’éclaire…
Que la scène de la naissance du petit Jésus dans la pauvreté de sa condition, alimente les coffres forts des nantis jusqu’à Rome…
Dieu seul le sait !
Grand bien lui fasse !
Parce que, quand il partage, bonjour les dégâts !
VIVRE A TOMBEAU OUVERT
Il y a longtemps que je ne joue plus à saute-mouton, ne folâtre plus dans les pissenlits, ne fantasme plus dans les cieux des marelles imaginaires et ne caracole plus sur les flancs du Mont Blanc… Cela fait treize ans que que je suis tombée malade, que mes jours et mes nuits ne sont pas de longs fleuves tranquilles… Vivre à fond ? Arrêtez tout ? Quoi ? Mes cannes sans moteur, assurent à deux à l’heure, ma marche bancale… Pour ce qui me reste à survire, je reste précautionneuse et porte le masque car lors d’un croisement, une femme a toussé à deux pas de moi, j’ai bien compris qu’il fallait que je prenne soin de moi !… Cette covid19, je n’en veux pas chez moi, j’ai bien assez à faire avec mes salopiottes de maladies autoimmunes, alors prendre soin de moi, n’est pas un combat mais une nécessité, olé et sans gouttelettes. Hé oui je me confine, oui je porte le masque, oui j’ai peur pour les gens que j’aime, – hélas la peur n’a pas évité le danger – oui fragile il faut se protéger : je le suis et le fond, je ne suis pas pressée de le toucher… même s’il m’est arrivé de l’entrevoir, lors de journées et de nuits de grandes douleurs…