Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

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22 décembre 2013

Mais pour qui sonne ce glas?

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 9 h 42 min

Depuis l’aube des coups répétitifs résonnaient dans la tête de Pierre…

Paul se leva avec une migraine à se jeter parterre…

Dans le garage Joseph tapait tapait comme un sourd

des clous des planches il y en avait partout…

Jésus sortit de son sommeil et dit complètement aigris: « Ah non y  vont pas remettre ça, papa !!PAS  de recrucification, j’ai donné moi ! »

Dieu répondit: « Regarde bien fils, penche toi un peu sur les problèmes de la Terre, vois, l’homme a grandi, il fait des barricades et on va lui donner un petit coup de main ce matin!

Un son monta monta du haut de la colère du haut de la révolte en ce jour béni de la naissance du Christ !

Ami entends-tu le bruit des marteaux qui lèvent des barricades?

Un bruit sourd sortit l’abbé de sa torpeur, les fesses à la renverse sur sa descente de lit, il se dit: « Vindiou faut que je change le vin de messe, j’fais de drôles de rêves, je blasphème en rêvant »…puis pour se calmer il se dit qu’après tout Jésus était un  révolutionnaire, que c’était un signe du ciel et que son camp était toujours de combattre la misère…il changea ses textes à la messe de minuit…

Depuis ce jour là on l’appelle le curé rouge !

21 décembre 2013

Noël pointe son nez

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 10 h 33 min

avec son lot de de ripailles et autres festives promesses de douceur, pouvoir enfin, picoler en toute impunité, bobonne conduira au retour, en chienne soumise au diktat de la divine loi maritale des alcooliques anonymes …

Ah la belle  hotte pleine d’hypocrites retrouvailles familiales, les discussions politiques des bons hommes sont bien au rendez-vous, c’est qu’ils ont des avis, les asservis, pendant que les boniches font la vaisselle, jouent les affranchies le torchon au fronton de leur libération, en jasant les unes sur les autres, avec leurs gosses qui piaillent sous le sapin qu’ils n’en ont jamais assez…vautrés sur leurs cadeaux comme des affamés du jouet: »J’avais pas commandé ça ! »  

La belle gourvernance du mensonge familial…et les cadeaux qu’on ira échanger parce qu’ils ne plaisent pas, la boucle est bouclée !

La bête consommatrice a le ventre repu, jusqu’à sa prochaine fièvre.

Noël c’est la fête du mouton: symbole d’une bouffonnerie mercantile,  d’une  fièvre de la consommation, Noël c’est la fête du mouton  qui claque du pognon pour se sentir exister…Les hommes ne sont que des pions sur l’échiquier des banquiers… si bien  formatés depuis le berceau, le chemin indiqué, la voie tracée…

Paraître 

le règne du paraître…je consomme donc je luis…

Formatons  formatons, c’est le slogan des capitalistes, et ça ne marche pas, ça court, il n’y a qu’à voir les soldes et les accros de l’asservissement, se battre pour un bout de tissu, une paire d’escarpins  20 balles moins chers, pour un lecteur de ci ou de ça, etc etc, fabriqués par des gosses qui crèvent de faim dans un pays  lointain !

19 décembre 2013

CERTAINEMENT

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 9 h 30 min

CERTITUDES INCERTAINES

INCERTAINES CERTITUDES

 

 Dis moi:

On peut rire de tout ?

Surtout de son prochain

 

Écrire c’est vivre ?

Alors vivre c’est mentir

 

L’amour rend aveugle ?

Prévoir une canne blanche

 

Il faut souffrir pour être belle ?

«T’as pas assez souffert ma biche» dit l’amoureux

à sa douce lors de sa sortie du salon de coiffure

 

 

Pour vivre heureux vivons cachés ?

Le seul homme connu

le bon samaritain

13 décembre 2013

RIEZ PÔ NOËL APPROCHE ET LE PETIT JESUS VEUT PAS SORTIR

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 10 h 29 min

Texte éructé un 20 décembre 2011 et réactualisé ce jour:

« Ben bordel, mais c’est quoi tout ce bruit autour de mon appart! » (Ventre loué au mois chez Marie, même Ikéa ne l’égale pas).

Jésus soupire, Marie gémit…

-Il (dieu son père dans la toute puissance dont la bandaison est malgré tout, vacillante, d’où l’insémination céleste, on comprend les cougars) veut que je vienne au monde et que je crève pour sauver ces félés du bocal toujours plus prompts à se tuer qu’à vivre en harmonie! »

Jésus voulut réfléchir mais glissait déjà vers la lumière du monde putride qui l’attendait !

-Ben merde en voilà une idée qu’elle est naze! j’veux pas y aller !

Mais l’idée n’avorta point et le pauvre enfant fit la triste expérience de religieux politologues qui lui clouèrent pas que le bec !

Tous les ans, les hommes fêtent le meurtre d’un pauvre

d’un pauvre homme

d’un pauvre bougre

d’un pauvre qui donna sa vie pour les idées de son père, (vrai créateur de la lessive qui lave plus blanc que blanc tous vos péchés, achetez mes chéries !) 

d’un pauvre qui voulait que les hommes s’aiment s’aiment et partagent… 

Joli prêche détourné par des voleurs qui instaurèrent  six siècles d’inquisition  chatouillant ainsi de rire, des prétendants à la liberté de penser…et autres masturbateurs blasphémateurs inopinés…

Là où on brûle des livres, on brûle des hommes, ça a même donné un remake universel…

 Les hommes sèment sèment  guerres et  feux et fêtent, comme si de rien n’était, la naissance de ce divin révolutionnaire, en regardant crever la terre !

Jésus pour oublier se mit à l’opium !

Moralité: est-ce bien moral tout ça?

 

10 décembre 2013

Que pèse la liberté ?

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 8 h 18 min

SUR LE BALANCIER DE LA VIE

 

Que pèse la sagesse?

 

Une poussière de liberté?

 

Que pèse l’amour?

 

La légèreté d’une cellule fusionnée?

 

Que pèse l’âme?

 

Le poids de ses pêchés?

 

 

Sur le balancier de la vie est-ce la souffrance, la haine, la douleur qui engendrent la colère? Est-ce l’injustice?

L’INJUSTICE

 

L’injustice et son lot de soumissions

 

perverse parmi les perverses

 

de compromissions

 

tortueuse parmi les tueuses

 

de renoncements

 

aliéneuse parmi les aliénants

 

d’effacements

 

broyeuse parmi les possédants

 

d’humiliations

 

sous ses cadenas ses chaînes ses fouets ses rouets

 

L’injustice n’a pas d’idéal

 

elle porte en elle profond profond son manteau de crime à la couleur de son racisme, de son inégalitarisme, de son fascisme bourgeois, la forfaiture à la boutonnière, elle a la haine à la place du cœur…Et quand elle fouette de trop prêt, l’amour l’âme et la sagesse, qu’elle vient bafouer, nier, exploiter, tuer, alors la seule force qui nous soulève c’est la force de ce sentiment de justice qui nous habite et qui soulève des montagnes, des peuples…

Les révolutions naissent parce que l’homme est porteur de justice et qu’il combat l’injustice!

Ce n’est pas l’injustice qui pousse à la révolution

c’est la justice!

Et ce n’est pas pour rien que des hommes qui cachèrent des enfants juifs furent appelés les justes!

Personne ne peut arracher le cœur du juste

sa force c’est sa liberté

elle est inscrite dans ses idées!

Que pèse la liberté?

LA FORCE DE LA JUSTICE

3 décembre 2013

Trop d’amour tue l’amour?

Classé dans : certains de mes écrits 2013,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 9 h 00 min

 

La crise de soi

 

« Aaaaah je crise aaah je crise docteur aah mon bon docteur je suis malaaaade ! »

-Bonjour mon divin seigneur, que vous arrive-il ?

-Aaah docteur, oui oui bonjour, c’est un jour de grand malheur, j’ai mal, j’ai très maaal !!Alors que je m’écoutais héler ma dernière composition, je fus pris d’un gonflement impromptu !

-Racontez moi cela mon cher dignitaire écriturien!

-Vous n’êtes point sans connaître mes talents et je dispensais ma prose du haut d’un fauteuil sur mon balcon comme chaque fois que j’aperçois dame Cunébombe pointer le bout de son décolleté sur sa terrasse d’été, quand je perdis l’équilibre et me retrouvai plus bas que terre, le nez dans la sciure du chat et ma chère composition dans son caca ! Il me sembla entendre un cri de compassion mais la belle était partie…

Le médecin retenant son rire demanda : « Mais de quel gonflement me parlez vous, pensant, rouge comme joues, à son bel oiseau bandant !

-Ah cher docteur mes chevilles ne me tenaient plus, je tombai comme sac de farine, je fus mort de honte !

-Voyons cela! En effet vos chevilles sont enflées mon ami !

 

Le jardinier ramena le billet délicat qu’il posa sur le scriban. Furtivement le médecin le parcourut :

 

Je m’aime ma douce belle

tu m’aimes ma jouvencelle

nous nous aimons ma tourterelle

si tu es si belle autre moi-même, seule digne de moi, je t’accepte sous mon aile…

et y renifla quelques maladies…

-Vous voilà avec deux belles entorses cher coquin et une crise de goutte!

-Ne vous moquez point mon médecin, j’ai bien mal à mon cœur…

-Ah l’accro à l’égo !

-Plaît-il ?

Le docteur fit son ordonnance et en son fort intérieur sourit :

L’orgueil peut faire souffrir surtout s’il s’accompagne d’une crise de soi aiguë, doublée d’une crise de mauvaise foi, boire une cuillère à soupe de modestie, trois fois par jour matin midi et soir pendant longtemps !

 

 

30 novembre 2013

La conscience n’a pas de barreaux

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 12 h 30 min

 

La conscience n’a pas de barreaux 

De face à face

de moi à soi

de moi à moi

je te le dis

tu es idiote

Mauvaise foi ? Calomnie ?

Insupportable déraison

vision ?

Idiote ?

Idiote !

Introspection, irruption, convulsion

l’émoi en moi, submersion, ben oui ma foi, ma cocotte

s’il t’arrive d’être nulle à chier, pas besoin de biaiser, faut l’accepter et pas besoin d’aller chercher des causes extérieures. Se dire la vérité est essentielle, pourquoi se mentir à soi-même : la conscience n’a pas de barreaux…pourquoi y mettre des oeillères !

« L’idée que je n’ai jamais cessé de développer, c’est qu’en fin de compte, chacun est toujours responsable de ce qu’on a fait de lui, même s’il ne peut rien faire de plus que d’assumer cette responsabilité. Je crois qu’un homme peut toujours faire quelque chose de ce qu’on a fait de lui. » Sartre  dans le Libé du 26 janvier 1970


27 novembre 2013

ANTICONNE

 

ANTICONNE

 

 

Que reste-il de nos amours pleure Culnéblonde, elle pleure, elle pleure et « écrit » les trahisons, oui sur son journal de stars, elle répond à un sondage, elle se connait si peu…

Que reste-t-il de nos passions gronde Faissebrune qui ne compte pas pour des prunes, en ce jour de grandes douleurs, le taureau a tué son héros, elle répond au sondage de son magazine qui dégouline de confiture entre les bafouilles d’un salopard et d’une pub pour faire la pute ; elle écrit « des cicatrices »…Elle les connait si bien les douleurs de l’amour…

Que reste-il dans la mémoire de nos cœurs ?

  1. le meilleur des souvenirs

  2. de la rancœur

  3. de la haine

  4. le désir de vengeance

  5. la force de tirer des leçons

Eh nos donzelles sont bien embarrassées car il n’y a point de case pour leur statue (avec miroir intégré) ! Alors rageusement elles griffonnent les réponses et hurlent « de la souffrance » et chacune pleure pleure l’amant parti sur d’autres rivages…

Dans le cœur de la princesse, brille un rêve de sirène, être la plus belle pour aller pêcher le prince charmant qui ne cherche qu’elle, sa belle qu’il viendra sauver, de quoi au fait déjà ?

Dans le cœur de la sirène, brille une citadelle où elle trônera en reine, au bout de sa belle baguette magique, la carte bleue au montant féerique de son puissant conquérant, brillera des feux de ses somptueuses dépenses, de quel royaume au fait ?

A chaque cœur brisé -oui il repousse tout le temps dans le château d’une princesse mille cœurs sommeillent dans le tiroir de ses dentelles-la princesse crie au crime de lèse-majesté.

A chaque départ de l’amant fantasmé

la princesse crie au meurtre de son cœur

elle pleure elle pleure elle pleure son cœur brisé

elle pleure elle pleure qu’on ne lui reprendra plus

elle pleure elle pleure elle pleure ces hommes, ce ne sont que des bourreaux des cœurs

elle pleure elle pleure elle pleure mais ne brise jamais ses chaînes

elle pleure elle pleure elle pleure des heures ses leurres ses fantasmes

elle s’aime tant dans les larmes elle est si belle

elle s’aime tant victime elle si enfant

elle s’aime tant fragile les hommes sont si forts

elle s’aime tant docile c’est ce qu’on lui a appris !

L’amour on ne lui a point appris c’est certain car

l’amour ce n’est pas souffrir

l’amour n’existe pas dans la négation de l’autre

l’amour ne s’enrichit pas sur le dos de l’autre

Chut!!!

L’amour est une liberté !

L’amour n’enchaîne pas, il libère chut !!!

CHUT !

Hé oui dans le baril d’omo vous avez la poudre pour réussir votre lessive et dans la société où la mièvrerie dégouline comme de la confiture sur votre tranche de vie, vous avez l’éducation parentale et sociétale à l’eau de rose qui vous rend princesse, la seule bonnasse heureuse de décrasser la merde des autres… pour pas un rond de félicitation, le nettoyage de merde c’est inclus dans le contrat ! Ben oui c’est une fumisterie ! Ben quoi ? Tu croyais quoi ? Tu vis sur quelle planète ?

Il est serait temps qu’ANTICONNE déesse du savoir, fasse son apparition !

ANTICONNE ANTICONNE, au secours, où es-tu ?

Mais dans notre société patriarcale pas de cours sur l’émancipation des femmes, pas de cours de citoyenneté sur les droits des femmes, et sur l’histoire de leur esclavage, et pas de cours tout simplement sur les droits de l’Homme ? Cela devrait être inscrit autant que les mathématiques, mais chut !!! Faut pas révolutionner le savoir des fois que ça révolutionne les adultes en devenir ! Par contre tu peux les catéchiser autant que tu veux !

Le capitalisme a gagné nos écoles où seul le rendement compte, nos enfants là dedans? Quoi ? Des futurs consommateurs d’une société gangrénée, où la fille reste toujours une bonniche une bonnasse une bonne à trouer pour pondre les futurs esclaves à vendre leur force de travail pour deux sous trois cailloux.

Pleure pleure ma belle cendrillon pleure pleure, t’as pas fini de pleurer ta vie, et d’en bouffer des leurres, pendant ce temps là, le monde tourne et le capitalisme continue son exploitation, tu es sa proie idéale, pleure pleure mon bichon ! 

18 novembre 2013

Mon père m’a dit Antoine va t’faire sucer la bite !

bourses

Il est né le divin révolutionnaire

Il est né il révolutionne

il se lève il se lave il se rase il révolutionne

il part il court il vole il révolutionne

il tire il s’agite il bouffonne il révolutionne

il écrit il lit il invente il chante il révolutionne

il fait le monde il défait le monde il révolutionne

chaque jet chaque cri chaque pet il révolutionne

mais si femelle s’époumone qu’elle veut droits  lois il bâillonne

car entre femme et homme il y a Phallus il dicte sa condition physique sa place symbolique sa soumission éternelle car par bible il affirme qu’il n’y a pas de place pour elle à la droite du père du fils et du saint esprit.

La seule révolution qu’il permet c’est de faire le tour de son totem à l’oeil ou à l’oseille. Il sait au fond de lui le danger de sa libération.

Entre son érection et la liberté de la femme, il a choisi, il n’a pas encore compris, tant le sang comprime son cerveau, que la liberté ne se conquière pas dans la négation de l’autre. Mais on n’est pas dans le monde animal pour rien, il paie du sexe car l’autre n’est pour lui qu’un animal à sa disposition, un vide sperme, un garage à bite, tant qu’on y est un vide ordure !

La liberté de la femme c’est la perte de son territoire, la mort de son droit de propriétaire à disposer du corps de l’autre, territoire acquis conquis avec guerre et fierté, le viol de la femme de l’ennemi est la signature de sa victoire, le tien de viol est inscrit dans ta genèse : la femme reste le diable.

Alors le révolutionnaire bouffonne pour que perdure la prostitution, il claironne cheveux aux vents le droit d’acheter sa viande quotidienne, ah le bo ah le bobo roi bovin co-pine avec son élite belle pensante…

Au paradis de l’enfer, sera béni le révolutionnaire à l’eau de bite, pas sûr que le feu s’éteigne…

16 novembre 2013

L’apolitique

Classé dans : certains de mes écrits 2013 — eructeuse @ 9 h 50 min

L’apolitisme est un métier 

 L’apolitique  aime son métier

il rabote les idées

il radote des heures

il assaisonne sa polémique

il touille ses pistes et ses pics

pour ses salades apolitiques.

Du haut de sa foi, il donne ses leçons de loi, sans parti pris, défendant bête et ongles la divine neutralité d’une conscience bien portante, forte de sa majorité silencieuse!

l’apolitisme c’est son choix appris très tôt sur le dos de son antipathique indifférence.

L’apolitisme est à la citoyenneté ce que la virginité est à l’honneur…

Une erreur de valeur.

 

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