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10 février 2018

A l’aube de mon information

Classé dans : — eructeuse @ 15 h 31 min

J’ me fais plaisir j’ mets de vieux textes en vitrine ! Celui-là date du 21 novembre 2014 !

Depuis mon réveil 4 h 45 je butine ici et là, je visionne sur internet quelques articles sur l’autoédition.. .et note au ciel au rage que l’autoédition permet à n’importe qui d’écrire n’importe quoi -Rémi Gaillard sort de ma plume-, selon certains bien-lisant, (ça me rappelle une ATSEM  qui pensait que les instits qui enseignaient dans les zeps et les quartiers dits difficiles, c’était parce qu’ils étaient mal notés et n’en revenait pas de voir comment ça bossait grave dans l’école  !) et pire lui permet d’éditer…

Chéri-e tu publies hi mais comment ! Toi vil écrivaillon qui trempes ta plume dans l’encre paillasson, tu oses te prendre pour la cuisse de Jupiter et odieusement, il se pourrait même que dans ta caboche de gavroche, tu  viserais la réussite, le succès et rêverais d’atteindre les astres mais t’es pas écrivain mon pauvre autoédité, car si tu t’autoédites, c’est que tu sais que tu n’as aucune chance avec les éditeurs tu sais ces bouffeurs d’écrivains, ces grands défenseurs de la liberté de l’écrivain, ceux qui font le beau temps et la pluie, de ce qui est bon de lire, fixent les règles du talent. Tu es vilain vilain ! Tu offenses le dieu de l’écriture, car tous les livres ne se valent pas, c’est sûr que c’est plus illustre de lire un écrivain encensé par les élites bourgeoises même fascistes que de lire ton livre à ordure ! ça me rappelle aussi quelqu’un qui me racontait que si tu mets un prix accessible, le commun des mortels pense que c’est parce que le livre ne vaut rien !

Ah valeur ! Tout est dit, le règne du pognon fait sa loi ici comme ailleurs ! Moi ça ne me surprend pas d’ailleurs : ça m’a rappelé que j’avais fait un article sur la rentrée littéraire, j’ai ressorti mes cartons, avec tous mes articles des trois ex blogs et après trois heures d’épluchage, j’ai retrouvé mon texte du  24 août 2012 :

Les « JO » de la rentrée littéraire en piste, à quoi se dopent les mercantiles ?

de la plume

du talent ?

Forcément du talent allons m’enfin !

du pognon mon con du pognon, aussi, si peu c’est à celui qui fera vendre le mieux sa névrose, son état d’âme de contemplatif de l’âme humaine et chacun ira de sa subjuguante admiration :  » Comment tu n’as pas lu le dernier Goncourt ? »

Chacun son petit César

le cinéma

la télé

le sport

les sciences ( moins prisées trop d’abnégation)

la littérature

le journalisme

la publicité 

la presse 

la haute sic couture

la chanson 

et tout ce beau monde de cracher sur le populiste, ce connard de téléspectateur rmiste qui le regarde qu’il m’éprise, mais qui le fait vivre.

La bourgeoisie est une belle pensante qui admire sa verrue nombriliste comme les chanteurs qui osent chantonner pour ceux qui crèvent de soif :  » Je ne demande pas la charité »

Le formatage ce n’est pas que pour les pauvres 

pauvres cons 

petits cons ou grands cons 

petits friqués ou grands friqués

tous dans le formatage du paraître

bougres de cons 

toute la société est un formatage 

aucune issue tout est compromission 

illusion 

la bataille des idées ?

Pour quelle liberté ?

Un homme s’est immolé parce qu’on lui avait retiré son RSA quand madame Bettencourt n’était pas emmerdé pour le pognon qu’elle ne déclarait pas !

Ce pays est mort noyé dans sa crasse 

surtout ne pas quitter son gadget dernier cri, des fois que le badaud rate le dernier proute de Johnny ou autres consœurs

si l’immoralisme du capitalisme ne fait aucun doute

sa décadence est bien en mouvement

allons à nos plumes livrons nos estomacs

nos aigreurs

nos humeurs

nos parties de jambes en l’air

les belles les seules les vraies les publiées les validées par de vrais éditeurs

comme pour les  » JO » il y a ceux qui suent pour nous

il y a ceux qui pensent pour nous nous 

on est loin de la révolution permanente des idées 

on est loin de toute révolution, englué dans la soupe sociétale à digérer,

nos nourritures sont mâchouillées par la bien-pensance dominante qu’elle soit de droite comme de gauche, ô pardon de gôche 

les meilleurs vont gagner la course de la reconnaissance médiatique 

entrer dans le panthéon de l’art commercial 

à vos marques

Gallimard Flammarion et la sainte suite etc 

Vindiou j’ai posté  et comble d’éructeuse je me suis approuvée !


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