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5 novembre 2023

PRENDRE POSITION

Classé dans : Chut ! — eructeuse @ 10 h 30 min

Où donc tourne le vent ? Où là ou là, attendre encore un peu, sonder puis hop hop hop prendre le bout du train, ça s’appelle le courage à reculons à la mode de maintenant ! Pas dit que le courageux du dernier moment soit à la bonne gare !

LES ANNEES BONHEUR

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 7 h 59 min

 Quelles ont été tes années bonheur Bougresse ?

Le bonheur est une fleur qui pousse là où on la cultive et si des mains ont voulu l’arracher comme de la mauvaise herbe, la protéger était un combat ! Oui la vie est un combat ! L’école a été un lieu de bonheur, vivre avec mon arrière grand-mère paternelle, encadrer des centres aérés, enseigner a été du bonheur… la vie est ponctuée de milliers de bonheur… Femme engagée, un journaliste a dit féministe enragée pour faire le buzz, j’ai beaucoup milité, ce n’est que du bonheur que de se battre pour ce qui est juste ! Le bonheur s’arrose d’amitiés, d’amour, de combats… Il est à la table de nos familles, de nos amis, sur une piste de tartan, sur les bord d’un terrain de sport… Ah chanter des berceuses pour endormir nos petits, les voir grandir s’affermir, s’affirmer en sagesse… Regarder les photographies, nos petits et grands moments de vie… Le bonheur est un cœur ouvert sur le monde… Aimer, aimer c’est bien la plus belle œuvre du bonheur… Au fond de mon cœur mes anciens partis demeurent, toujours présents ils nourrissent mon sang ! Le bonheur rit le bonheur pleure, il éclaire nos vies, repousse l’obscurantisme… Ah je n’ai pas parlé de l’écriture, mais est-il besoin de le préciser, sourire !

LA FOI MA FOI

Classé dans : Art, vie et avis — eructeuse @ 3 h 33 min

Dans une tribune, Vincent Lautard, infirmier et juriste en droit de la santé, s’alarme de l’essor des thérapies alternatives dans le domaine médical. Coûteuses, ces dernières sont surtout dangereuses. Pour lui, elles devraient faire l’objet d’une réglementation plus stricte. article Vincent Lautard (marianne.fr)

Nous sommes actuellement dans une situation paradoxale. La technologie prend de plus en plus de place dans nos vies, la médecine fait de plus en plus de progrès. Pourtant, les courants antiscientifiques marquent de plus en plus les esprits. Avec la crise du Covid-19, l’explosion des courants antivax et complotistes, et l’influence des réseaux sociaux, véritable courroie de distribution du charlatanisme, la science est toujours davantage remise en cause. Va-t-on vers un siècle déstructuré ou l’obscurantisme règne en maître ?

Dans une enquête de l’institut Odoxa pour l’Unadfi (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), d’avril 2023, 89 % des Français déclarent avoir déjà eu recours à des thérapies alternatives pour se soigner. On peut citer par exemple l’homéopathie, le jeûne, le magnétisme, la naturopathie, les huiles essentielles, la méditation ou encore la prière. Le problème majeur ne vient pas de la pratique de ces thérapies alternatives, mais du fait que de plus en plus de Français (35 %) pensent que ces dernières sont aussi efficaces, voire plus efficaces, que des traitements médicamenteux, pour traiter des maladies chroniques ou graves. Le chiffre atteint même les 50 % chez les jeunes.

Le mot charlatanisme est lâché ! Charlatanisme : escroquerie, forfanterie, supercherie, hâblerie (def du Grand Robert), qui rit qui rit ? Pas de réseaux sociaux, mais ils sont venus les rois mages… Pas de réseaux sociaux, et pourtant la foi chrétienne s’est propagée partout dans le monde et ça fait un bail que ça dure !… A l’heure où le charlatanisme est roi, que la croyance dans l’ésotérisme bat son plein que nous disent les miracles ?

Dans l’Écriture, on parle souvent des miracles. À quoi servent-ils ? Sont-ils encore d’actualité ? Patrick Sbalchiero, historien, auteur du Dictionnaire des miracles et de l’extraordinaire chrétien (Fayard), nous en dit plus.

  • Patrick Sbalchiero. Propos recueillis par Sophie de Villeneuve dans l’émission Mille questions à la foi sur Radio Notre-Dame,
  • le 11/09/2013 à 13:46
  • Modifié le 23/03/2020 à 09:25

Patrick Sbalchiero : La définition du mot a quelque peu varié au cours de l’histoire. Le miracle, du point de vue des croyants, est un signe de Dieu revêtu d’un prodige matériel, tangible, comme une guérison miraculeuse, des stigmates, etc. J’ajouterais qu’il s’agit d’un prodige dont aucune explication naturelle ne peut rendre compte.

Ni la médecine, ni la psychologie ?

P. S. : Rien. Ni aucune science « pure » ni aucune science « humaine » ne peut en rendre compte, et si on reste dans le domaine de la foi, on peut parler de miracle.

Cela arrive souvent ?

P. S. : Cela arrive souvent pour les fidèles, ou du moins les fidèles pensent que cela arrive souvent. Du point de vue de l’Église, c’est plus rare.

L’Église est-elle réticente à reconnaître un miracle ?

P. S. : Oui l’Église est très prudente, pour deux raisons : elle ne fait pas du miracle une preuve de sainteté, elle ne prend en compte dans le procès de canonisation que les miracles qui se produisent après la mort du saint, pas de son vivant. Il existe en effet depuis très longtemps toutes sortes de supercheries, statues qui pleurent et autres, toutes sortes de procédés chimiques pour faire croire à ces choses… L’autre raison qui pousse l’Église à une très grande prudence, c’est qu’elle est en dialogue depuis longtemps avec le monde des sciences. Dans ce domaine des miracles notamment, elle tient compte des progrès de la médecine en particulier et des sciences en général.

Vous voulez dire que ce que l’on jugeait hier extraordinaire l’est moins aujourd’hui ?

P. S. : C’est certain. Au Moyen Age, une tempête qui s’apaisait pendant une procession du Saint-Sacrement était comprise comme un miracle, alors qu’aujourd’hui c’est une coïncidence météorologique. De même pour certaines guérisons.

Il y a quand même des saints qui ont fait beaucoup de miracles !

P. S. : Certes, mais d’autres parmi les plus populaires n’en ont pas fait du tout. Sainte Thérèse de Lisieux, de son vivant, n’a fait aucun miracle. Une seule chose : une statue de la Vierge posée dans sa chambre alors qu’elle était souffrante, quand elle était adolescente, lui aurait souri. Mais on n’en a aucune preuve. C’est le cas le plus typique de saints sans miracle. Inversement, d’autres en ont fait : Padre Pio, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit, Anne-Catherine Emmerich et bien d’autres. Miracles de guérison, clairvoyance, inédie (absence de nourriture et de boisson)… Des phénomènes que la médecine ne peut pas expliquer.

Padre Pio fait beaucoup de miracles : bilocation, stigmates

P. S. : Oui, et il pouvait lire dans la conscience des gens, il avait des visions… Certains disent que tout cela est le fruit de l’inconscient, qu’il y a une part de parapsychologie… On a publié il y a quelques années un ouvrage sur le curé d’Ars, un saint à prodiges lui aussi, sous le titre « Le curé d’Ars, saint ou médium ? » Les parapsychologues en herbe ou professionnels ont eux aussi tendance à mettre ces manifestations sur le compte de l’esprit humain.

Est-ce que les croyants n’ont pas besoin des miracles pour être confortés dans leur foi ?

P. S. : Je pense que tout le monde a besoin d’une part d’émotionnel, de miracle, certains diraient d’évasion… Ce qui reste frappant, c’est que les miracles ne manquent pas dans la Bible, en particulier dans le Nouveau Testament. C’est aussi à traiter avec prudence : quand le Christ pratique un exorcisme, est-il en train de guérir un épileptique ou de libérer un possédé ? Quoi qu’il en soit, c’est un miracle devant lequel la science de l’époque ne pouvait rien expliquer. Les miracles sont des phénomènes très anciens, que l’Église traite avec prudence, tout en intégrant la nécessité d’un miracle pour pouvoir donner à quelqu’un le statut de saint ou de bienheureux. À moins qu’il ne soit mort en martyr.

Quel est le plus grand miracle, pour l’Église ?

P. S. : La résurrection du Christ. Il y a d’ailleurs eu par la suite, au cours l’histoire, des allégations de résurrection, mais plus guère aujourd’hui. Certains miracles se démodent, comme les multiplications de nourriture. Jusqu’à la fin du XVIIe siècle, certains saints ressuscitaient, ou auraient ressuscité d’autres personnes.

Pour être un vrai croyant, faut-il croire aux miracles, ou peut-on s’en passer ?

P. S. Ce n’est pas un objet de foi. La foi telle qu’elle est exprimée dans le credo demande seulement de croire à la résurrection de Jésus-Christ, pas autre chose. Les miracles sont plutôt un stimulant pour la foi.

Tout est une question de foi ?

La résurrection, une escroquerie ? C’est pas parce qu’ils sont nombreux à croire à la résurrection qu’ils ont raison, mais c’est leur droit !

Sur ce, bon dimanche… dans la foi ou pas !

 
 

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