Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

3 mai 2022

La femme au pancho, souvenir…

Classé dans : Chut ! — eructeuse @ 9 h 33 min

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Je suis la femme au poncho ( en 2013 je crois) à Paris…

Je vois arriver une journaliste de BFMTV et je lui parle d’un reportage très conciliant sur la Le Pen alors elle me dit « et bien on n’est pas tous pareils » et me dit de dire ce que j’ai à dire et elle a tenu sa promesse puisque ce reportage où je parle est passé à la télé… (mon fils aîné m’a dit « on voit que toi t’es en colère » oui je parlais du chômage des jeunes…)

A la fin de la séquence, une nana du Front de Gauche me dit « quand on est au front de gauche et qu’on passe à la télé, on est Front de gauche ! » Hou la vilaine pas belle, qui n’a pas prise l’affiche tendue !  Hou là là vilaine militante !

ça tombe bien je suis de nul parti, nulle étiquette, que celle que je me donne et qui ne me rend ni invisible ni illisible et qui me m’empêche pas de prendre position, comme ça, mon discours, mes actes n’engagent que moi  et je ne fais du tort qu’à moi même, et puis ce n’est pas à un vieux mammouth qu’on va dire comment se comporter… et puis surtout j’ai de leçons de militantisme à recevoir de personne…

Je fuis les chapelles et leur dogmatisme depuis  belle lurette, 1978… L’arête de la rupture de la gauche est encore dans ma gorge, j’ai toujours été celle qui papote avec les copains et copine d’à coté, du mas quand j’étais à l’Unef, de la ligue quand j’étais à l’UEC, on se retrouvait dans des collectifs, ça m’a toujours énervée ces frontières et ces bagarres ( ah le goût du pouvoir) entre gens qui se disent de gauche… je n’ai jamais trouvé ma place nulle part… Alors le « c’est moi qui ai la bonne parole divine non c’est moi », (voilà un discours qui me déplaît fortement …)… 

C’est nous, la dite gauche, qui n’avons pas fait notre boulot et on a eu sarko, alors les donneurs de leçons révolutionnaires de quel parti qu’ils soient, j’ai donné, j’ai reçu, pouha… ) et ça ne m’a jamais empêché de militer, être la courroie de transmission d’un parti, je l’ai vécu moi aussi, j’ai été un toutou politique,( l’engagement à un parti est une liberté que je reconnais bien évidemment) ce qui est de ma seule responsabilité, on a les errances qu’on peut, on se cherche mais est-ce qu’on se trouve ?

 La rupture de l’union de la gauche et son remake avec les collectifs qui se cassent la gueule en 2005 et on a eu SARKO bravo, me font dire que notre responsabilité est énorme  dans ce que vivent nos concitoyens aujourd’hui, mais on ne voit pas que ce qu’on veut bien voir…? Article  Eructeuse en action sorti de mon blog politique.

4 réponses à “La femme au pancho, souvenir…”

  1. POLICAND gérard dit :

    L’union, c’est le choix de laisser de côté ce qui dérange (a dérangé) pour ne regarder que vers le but… minimal, mais commun

  2. CAROLINE BORDCZYK dit :

    La dite gauche n’a plus rien de gauche noyée son communautarisme… Aucune union possible avec les fossoyeurs de la France, moi ça me dérange beaucoup de les avoir vu manifester aux côtés des islamistes le 10 novembre 2019 !

  3. POLICAND gérard dit :

    Comme les chars russes à Budapest et surtout à Prague ont pu déranger (globalement positif)

  4. CAROLINE BORDCZYK dit :

    le comme ne me semble pas approprié…

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