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15 août 2021

Où va se nicher le débat

Classé dans : Quelques échantillons de mes créations, de mes dessins... — eructeuse @ 19 h 46 min

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Hyperhumour

Classé dans : Et vous trouvez ça drôle ? Complètement ! — eructeuse @ 9 h 40 min

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PAUL SIGNAC

Classé dans : Art, vie et avis — eructeuse @ 8 h 04 min

paul signac

paul signac

Merveilleux

M’enfin

Comment ! Il y a les championnats du monde de planeurs en ce moment et on ne m’a rien dit ? Pourtant ça plane pour moi , et a-t-on pensé à prévenir Plastic Bertrand !

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J’adore !

Pourquoi ci pourquoi ça

Classé dans : Et vous trouvez ça drôle ? Complètement ! — eructeuse @ 7 h 21 min
Pourquoi le pass sanitaire n’est pas obligatoire dans le métro et à Lourdes ?
Ben quoi les pèlerins du travail et de la religion sont protégés des Dieux !
M’enfin quelle question !
vache

L’EFFET DE MASSE OU L’ABDICTION DU JUGEMENT

Classé dans : Art, vie et avis — eructeuse @ 6 h 39 min

FRONT POPULAIRE

ANALYSES

AUTEUR : François COMANE

OPINION : Même en démocratie, dès lorsqu’un pouvoir veut se maintenir, il peut user de nombreux stratagèmes, parmi lesquels, l’effet de masse. Décryptage de ce mécanisme psychologique de fabrication de l’opinion.

Un régime politique vise à se maintenir. À cette fin, il peut rechercher la voie noble, qui consiste à se faire aimer à la fois du peuple et des puissants, et à œuvrer à leur élévation et leur épanouissement durables. Mais il peut également composer avec des mécanismes davantage inspirés de Machiavel, qui consistent à cadenasser son pouvoir. L’objet de cet article est de s’attacher à l’étude d’une technique de verrouillage psychologique du pouvoir autour du contrôle des opinions, intitulée « effet de masse ».

Le verrouillage du pouvoir

Concrètement, qu’est-ce qu’un verrou du pouvoir ? Prenons comme objet d’observation un régime démocratique qui souhaiterait restreindre l’expression de la volonté populaire. Ce régime a tout intérêt à mettre en place autant de verrous que possible. Il peut dans cette perspective recourir à toute une variété de cadenas, parmi lesquels :

- le verrou du confort matériel, le moins condamnable dans l’absolu, visant à ce qu’une majeure partie de la population dispose de suffisamment de confort et ait trop à perdre pour envisager sérieusement de se rebeller ;

- le verrou juridique, national (lois de restriction de la liberté comme les lois sécuritaires, sanitaires ou mémorielles) ou international (unions, déclarations et traités auxquels on assujettit la souveraineté du peuple — le Conseil constitutionnel aidant — pour affaiblir de facto la liberté politique nationale) ;

- le verrou médiatique, par la recherche d’une uniformisation de la vision médiatique au service de minorités (élite bourgeoise dirigeante, minorités ethniques, LGBT, woke, etc.)… et surtout pas du peuple, dans un esprit de dénigrement et de culpabilisation intensifs de ceux qui ne s’alignent pas avec la doxa ;

- enfin, de nombreux verrous dans le domaine de la restriction de la pensée pour museler les opinions, verrous rendus possibles grâce au concours des médias, de l’instruction scolaire et de la loi : le verrou de l’ignorance et du rétrécissement des facultés de pensée critique — anglicisation et novlangue (mutation et étiolement du spectre sémantique), associées à un rétrécissement et une déformation de l’histoire ; l’autocensure associée à une morale à visée conservatrice (au sens de la conservation du pouvoir en place), en résonnance avec les lois de restriction de la liberté de pensée et la dénonciation médiatique permanente de toutes sortes de « dérapages » (cf. supra, terme de novlangue), alimentant la peur constante de créer d’être pointé du doigt et d’alimenter un bad buzz (cf. supra, autre terme novlangue) ; la promotion active de l’individualisme et de la division, vecteurs de fragilité et de repli sur soi, freins majeurs à l’émergence d’idées neuves, généreuses et indépendantes ; l’« effet de masse ».

Chacun de ces verrous a de quoi alimenter un long détour. Concentrons-nous ici plus particulièrement sur l’« effet de masse », cette admirable orchestration d’un réflexe pavlovien pour « gens éduqués » qui, utilisé avec parcimonie pour les opinions que le régime estime les plus cruciales à propager, produit des merveilles.

La réalisation d’un bon « effet de masse »

On notera tout d’abord que l’emploi du terme « masse » est ici quelque peu provocateur, en ce que contrairement à l’usage admis, la « masse » en question désigne en premier lieu ceux qui justement se méfient du peuple. L’effet de masse régule ici la masse dirigeante et tous ceux qui sont prêts à s’engager dans son sillage — le bloc élitaire et mondialisé. Ayant travaillé essentiellement dans un monde de cadres, dans le privé comme dans le public, j’ai été frappé de la propension de mes collègues à déposer tout jugement critique concernant une opinion, sitôt celle-ci bénéficiant d’un certain niveau d’unanimité apparente. Il s’agit de l’effet de masse.

Pour obtenir un effet de masse autour d’une opinion à promouvoir, le soutien à orchestrer est multiple. L’opinion doit être défendue par la vaste majorité de la presse généraliste, avec une conviction totale — la rigueur du raisonnement s’effaçant devant la force de l’injonction à adhérer. L’éventuel résidu non concordant de la presse grand public n’existera que dans la mesure où il présente une opposition tiède. L’opinion doit être défendue becs et ongles par le gouvernement, aidé par un service de communication bien doté, et par une majorité de parlementaires comptant des ouailles jusque dans les rangs de l’opposition. L’opinion doit être défendue par de nombreuses stars, artistes et autres personnalités, dont la célébrité constituera toujours pour la presse un indéniable brevet de compétence politique. Enfin, au moins un tiers des cadres, soutenus au besoin par une dynamique de sondages adaptée, doit commencer à défendre fermement l’opinion, cette ultime condition découlant normalement sans difficulté des deux premières.

Une fois ces conditions réunies, l’effet de masse donne sa pleine mesure : une écrasante partie de la caste bourgeoise dirigeante est instantanément convertie à la cause, et commence à faire pression sur tous les inconscients qui ne sont pas alignés.

Conséquences remarquables et forme religieuse d’un effet de masse réussi

La magie de l’effet de masse est la suivante pour le sujet qui y a été soumis : le débat, dans une transformation vertigineuse, lui apparaît désormais sous la forme d’un classement binaire accessible aux esprits les plus simples. Soit vous êtes pour, éclairé et sain d’esprit, soit vous êtes contre, fou, complotiste, populiste ou fasciste (cf. novlangue supra), ou encore victime de fake news potentiellement diffusées par une puissance de l’Est. Le mécanisme aboutit à un soulagement immédiat de la charge mentale : n’ayant plus à penser par soi-même, le citoyen éclairé peut s’en remettre à l’opinion propagée par la presse et à tous ses arguments officiels — ce qu’on appelle des éléments de langage dans le monde ministériel. De la sorte, le sujet abdique la responsabilité qu’il a de penser par lui-même, il abdique son jugement, et éprouve un profond soulagement d’avoir si bien pu biaiser face à l’angoisse existentielle de sa condition humaine.

Une fois lancé, un bon effet de masse éclate en discours fervents et unanimes, qui relèvent de l’acte de foi et de l’incapacité à remettre en cause l’opinion accréditée, quoiqu’il advienne : la Vérité est comme ça, et pas autrement. C’est là la grande force de l’effet de masse, qui supprime toute possibilité de débat en transformant le sujet en zélateur et en le faisant entièrement basculer dans le domaine du religieux. Comme dans une secte, toute information adverse est soit niée, soit ignorée — car l’opinion adverse est fausse, créée par le mal ou l’ignorance.

L’orgueil, premier facteur de l’effet de masse

Le succès du procédé repose pour beaucoup sur la conscience qu’a le cadre de sa haute dignité de cadre, et donc de sa capacité à comprendre le monde qui l’entoure bien mieux que le vulgum pecus. Là est la grande illusion : la capacité du cadre à comprendre ce qu’il n’a pas étudié ne dépasse pas celle des autres catégories de population, est soumise à de puissants préjugés de classe et, piège ultime, la perspicacité du cadre disparaît dans un nuage de fumée lorsque sa prétention est supérieure à l’intelligence disponible – pêché mignon des classes à diplômes !

Disons le plus simplement : sitôt qu’on sort de notre domaine de compétence, notre légitimité pour aborder d’autres sujets — notamment politiques — est très faible. Pourtant, dirigeants, commerciaux, professeurs, ingénieurs, médecins, juristes, pour ne citer qu’eux, sont pour la plupart persuadés de détenir un point de vue pénétrant sur la réalité des choses et de pouvoir comprendre en profondeur toute problématique n’ayant rien à voir avec leurs études.

C’est grâce à cet orgueil que l’effet de masse fonctionne. Le cadre, persuadé de « voir au-dessus du peuple », telle une girafe au-dessus d’un troupeau de buffles, sait qu’il constitue avec les grands journaux et les autres cadres une classe éclairée, dont la vision est la bonne pour l’humanité, car elle est la bonne pour leurs intérêts. Il sera donc incapable de remettre en cause, lors d’un débat nouveau, une virulente unanimité médiatique et politique, sous peine de descendre de son piédestal et de se sentir ravalé au rang de contestataire et faible d’esprit. Insupportable déclassement. Il a choisi son camp, il abdique le devoir de penser par lui-même et d’exprimer des opinions courageuses, car l’effet de masse l’en dédouane. Et il s’abonne durablement aux effets de masse à venir. L’orgueil est prépondérant dans l’adhésion aux effets de masse, et la paresse intellectuelle, le conformisme et l’absence de courage font le reste.

On notera par scrupule que, dans l’absolu, l’effet de masse n’empêche pas que l’opinion en question puisse être exacte — on peut tomber sur un résultat juste avec une mauvaise méthode ! Mais une telle manœuvre de mise en veille de la pensée est non seulement inadmissible, mais, de par sa perfidie, elle incline naturellement à ne pas servir l’honnêteté, la vérité et le bien.

Illustrations emblématiques de l’effet de masse

En premier lieu et de façon constitutive même de l’effet de masse, on citera le double postulat de la fiabilité des médias et de la « néanmoins » bonne volonté des hommes politiques. Le sujet converti pourrait résumer l’opinion ainsi : quel homme bien né oserait tomber dans la surenchère jusqu’au-boutiste d’un « tous pourris » ou d’un « les médias nous mentent » ? Ce raisonnement est important, car il sert de soubassement aux unanimités politiques et médiatiques constitutives de l’effet de masse.

La construction européenne et le Brexit. Quel homme éduqué pouvait encore s’opposer à l’évidence de la construction européenne, et pouvait ne pas ouvrir des yeux horrifiés à l’idée du Brexit lorsqu’il était débattu au Royaume-Uni ? Les éléments de langage adoptés massivement étaient simples et accessibles à la masse éclairée : repli sur soi des Anglais, catastrophe économique annoncée dès l’éventuelle proclamation d’un vote pro-Brexit, manipulation populiste du peuple britannique par des démagogues, etc. Au total, on attend toujours la catastrophe économique pour nos amis d’outre-Manche, même si cet argument, en vertu du caractère religieux de l’effet de masse, ne pourra jamais être entendu par ses thuriféraires. Je me souviens d’un collègue qui, apprenant la nouvelle du Brexit, est sorti de sa stupeur horrifiée pour dire qu’« il faudrait, pour des décisions aussi importantes, imposer le vote aux deux tiers », sans même se rendre compte en esprit éclairé qu’il est que le traité de Maastricht ne serait jamais passé dans ces conditions. Mais que peut-on attendre d’une classe politico-médiatico-bourgeoise qui se prétend démocrate et se garde de dénoncer, inlassablement comme tout fervent démocrate devrait le faire, le coup d’État du passage en force de la constitution européenne ?

La campagne ayant abouti à l’élection de Trump. La religion était là : réfléchir en profondeur au sujet devenait un péché. Trump, grossier, raciste, homophobe, xénophobe, animateur télé, était du seul fait de ces étiquettes un danger pour les États-Unis et le monde entier. Les prédictions apocalyptiques relayées avec le plus grand sérieux comme unique perspective en cas d’élection de l’outsider au bronzage de cuivre n’ont pas empêché la première puissance mondiale de survivre, après quatre ans durant lesquels l’économie américaine s’est bien portée et — chose étrange, sinon scandaleuse — l’électorat populaire qui a élu son président a obtenu en retour, pour la première fois depuis bien des années, une politique qui répondait globalement à ses vœux.

La promotion intempestive de la parité homme-femme. Un nouveau dogme incontournable est d’imposer partout et à chaque instant — ou presque — la parité homme-femme. La presse, le gouvernement nous inondent de ce nouveau commandement. Le conditionnement est tel qu’innombrables sont les professionnels que j’ai fréquentés dans des milieux scientifiques — et donc de proportion globale peu féminine — et qui sont prêts en permanence à s’autoflageller si une réunion, une conférence, un événement réunit peu ou pas de femmes. Certains s’interdisent même de prendre le micro si aucune femme n’est invitée à faire de même. Le réflexe pavlovien de l’effet de masse est si admirable qu’aucun des zélateurs de la parité homme-femme ne cherche à l’imposer dans les milieux professionnels très féminisés, comme le milieu du droit — ne parlons même pas, à rebours, des métiers qui attirent leur dédain, des ouvriers du BTP aux éboueurs et autres travaux manuels exigeants, pour lesquels les voix vertueuses appelant à la sacro-sainte parité homme-femme se font soudain bien plus discrètes.

Finissons bien sûr par l’actualité, avec la politique sanitaire actuelle. Jamais le soutien des organes de presse généraliste n’aura été aussi unanime et permanent, aboutissant à un spectaculaire effet de masse autour de l’arrivée du pass sanitaire.

Effet de masse : d’où venons-nous, où allons-nous (où choisissons-nous d’aller) ?

Une question derrière l’effet de masse est : de qui vient-il ? Libre à chacun de se faire son avis sur la question, selon le sujet choisi. Est-ce de la masse élitiste, est-ce de la sphère médiatico-politique, est-ce une prise de conscience simultanée ? Mais là n’est pas ce qui nous intéresse. Le plus urgent est surtout de se demander comment rompre le charme magique de cet effet de masse, afin de restaurer une capacité de réflexion autonome aux classes qui y prétendent le plus. L’objet de cet article n’est pas de répondre de façon exhaustive, ce qui reviendrait probablement à rédiger un grand morceau de programme politique.

Évoquons cependant une partie de réponse : rééditons ce qui fut mené avec l’Église catholique il y a plus d’un siècle, et promulguons une « loi de séparation de la presse et de l’État » ! Ce dernier sujet mérite un article en lui-même. Voici cependant quelques pistes en guise d’apéritif (mais des pistes qui ne pourraient aboutir sans d’autres réformes majeures du fonctionnement de l’exécutif et du judiciaire). Un conglomérat ne peut avoir de contrôle au maximum que sur un seul média à vocation généraliste. Les subventions étatiques des médias doivent être soient supprimées, soit a minima drastiquement diminuées lorsqu’un média est contrôlé par un conglomérat en bonne santé financière — et les subventions, si elles demeurent, sont calculées selon une formule connue de tous et non ajustable au cas par cas. Des mesures de lutte contre toute forme d’assujettissement des médias à des consortiums publicitaires. Empêcher les allers-retours entre le gouvernement, les médias et les consortiums publicitaires. Enfin, offrir un plan de reconversion aux dirigeants actuels des organes de presse généraliste et des membres de leur gouvernance, sitôt qu’ils ont participé de façon un peu trop automatique à des effets de masse.

L’odyssée interstellaire

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ARTE PARTIE 3

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Arte Dernier volet Robots d’exploration

 

ALEXANDER AVERIN (RUSSIE)

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alexander averin 15 08

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Splendide

L’odyssée intersellaire

Classé dans : Art, vie et avis — eructeuse @ 1 h 35 min
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ARTE

Dans l’immensité du cosmos, la vie pourrait-elle se développer sur une autre planète que la Terre ? En quatre volets, une passionnante série documentaire d’anticipation scientifique. En 1995, Michel Mayor et Didier Queloz, deux astrophysiciens suisses, présentent au monde Bellérophon, nom officiel : 51 Pegasi b. Située dans la constellation de Pégase, à 50 années-lumière de la Terre, elle est la première planète identifiée en dehors de notre système solaire. La découverte de cette première exoplanète révolutionne la conception que nous avions jusqu’alors de l’Univers. Elle ouvre également un champ d’investigation pour la science. Depuis, les astronomes du monde entier en ont déjà répertorié plus de 3 000 autres dans notre galaxie. Les connaissances s’affinent : nous savons désormais qu’autour de chaque étoile une planète au moins est en orbite et que près d’un quart d’entre elles pourraient réunir les conditions nécessaires au développement de la vie. Pédagogique et spectaculaire En 2207, un vaisseau interstellaire inhabité atteindra peut-être, après un périple d’un demi-siècle, Minerva-B, une exoplanète similaire à la Terre située à 4,5 années-lumière de nous, soit près de 40 000 milliards de kilomètres ! S’appuyant sur ce postulat futuriste, cette captivante série documentaire examine l’ensemble des progrès déjà accomplis et les prouesses technologiques qu’il faudrait réaliser avant qu’une sonde puisse un jour explorer une planète extrasolaire susceptible d’accueillir une forme de vie. Enrichie de nombreux témoignages d’experts (astronomes, astrophysiciens, planétologues, spécialistes de la propulsion, géologues, géophysiciens…), cette aventure découpée en quatre volets allie rigueur scientifique et spectaculaires images de synthèse. Un voyage d’une fabuleuse intelligence. L’odyssée interstellaire Série documentaire de Vincent Amouroux (France, 2018, 53mn) Disponible jusqu’au 06/10/2021

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Partie 2

 

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