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7 novembre 2020

HIER C’ETAIT LA FÊTE

J’ai réussi à terrasser deux moustiques !

mouhihi

 

Plus fort que Zorro

Classé dans : Le coin du coin coin ou le con-fi de la canarde — eructeuse @ 9 h 56 min

Moi qui parlais de Zorro mais c’est le Messie notre maire ! Je suis vraiment à côté de mes petits souliers  ! En plus ah ah ah c’est écrit « l’Union fait la force » pour un peu plus je ne serais cru à la CGT !!! La Dépêche parle de sauvetage et de salut avec l’opération du maire  click machin numérique  :  » Certes provisoire, ce système pourrait sauver la situation économique du centre-ville si le confinement devait se poursuivre jusqu’aux fêtes de fin d’année. Mais pourquoi pas le prolonger, sous une autre forme, pour ceux qui n’ont pas le temps d’arpenter le centre. En attendant une réouverture la plus rapide possible, cette vitrine numérique pourrait bien être le salut des commerçants confinés. » C’est beau la foi !

Mais bon s’ils peuvent pousser la montagne de la merde économique qu’on vit tous, tant mieux !

T’as pu les prix en centre-ville ? Arpenter arpenter j’veux bien*( encore faut-il pouvoir se bouger) mais augmentez les retraites !

Allez une bougie devant notre fenêtre allez love là, ceux là, offrons leur aussi un Gilet Jaune ! Puisque l’union fait la force !

smilay d'ac

PLUS PAUVRE QUE JESUS

Classé dans : Tristesse — eructeuse @ 8 h 43 min

On se lève le matin les yeux embrumés, on pleure sur son mal de foi, chapelet aux poignets, sur son cheval de trois, étouffoir de passage chez soi…sur ses rages de foie… mais on a un toit…

On se plaint du matin au soir, le regard éteint par sa vie qu’on juge foirée, sa vie cloisonnée… mais on a un chez-soi !

On se couche toutefois la conscience pas trop pesante, content de retrouver son lit, après un repas chaud vite englouti car oui dehors, le vent glaçant souffle, dehors, dehors… Ne plus rien savoir derrière soi, tout bien cadenassé…

Jésus avait un toit ! Qui est donc ce pauvre, plus pauvre que Jésus que les sociétés cossues laissent mourir dans la rue…

Scatologie outrancière

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 6 h 48 min

Scatologie outrancière

 

Au pays des rêves bleus, un beau matin à la fraîche de ce joli mois d’avril, où il ne faut pas se découvrir d’un fil, la bourgeoisie se réveilla stupéfaite ! Au beau milieu du parvis de la place de la République, un individu nu, la face sans visage, avait déféqué…

Sur un panneau près de lui était écrit : « Pourquoi se gêner ? » Beaucoup crièrent à l’outrage, à l’imposture, à l’anarchie et même au fascisme ! Beaucoup voulurent -fêlure- déboulonner la statue mais elle était de bronze !…

Des pugilats commencèrent : « C’est de l’art ! criaient ceux qui voulaient protéger l’œuvre.

- C’est de la merde ! » criaient ceux qui voulaient la détruire.

La maréchaussée fut appelée ! Les biles s’échauffaient, les chiens reniflaient la merde…

La maire décida de recouvrir l’œuvre d’une cage en attendant une décision de justice. Ce qui calma tout le monde…

Le lendemain matin, tout frais, tout beau, la bourgeoisie se réveilla somme toute contente quand, surprise, elle découvrit sur le parvis de la place de la République que la cage de rouge était peinte et que sur un autre panneau était écrit :  « Qui haine bien spolie bien ! »…

Cette fois la coupe était pleine, la statue et ces deux boulets de caca furent cachés, la cage recouverte d’une toile et le tout entouré de barbelés ! La presse vilipenda l’art caca, incendiant l’auteur de cette mascarade !…

Des clans se créèrent vociférant de ci de là… Au pays des rêves bleus certains faisaient des rêves bruns, la bile était montée…

Cela n’avait que trop duré ! Des barres de fer sortirent de l’ombre mais les patrouilles sans trouille, finirent par se coucher, épuisées…

Le lendemain matin, rien de nouveau sur le parvis de la place de la République, mais sur les panneaux publicitaires géants, avait été collée, une affiche où l’on pouvait voir un océan recouvert de plastique avec cette phrase :

«  Et des océans, votre merde, vous la retirez quand? »

Des passants souriaient en disant :

« C’est bien vrai »

D’autres haussaient les épaules, certains disaient : 

« On aurait dû se douter que c’était encore un coup de ces écologistes radicalisés ! »

C’est sûr que le caca c’est radical !

Dans la nuit de ce lendemain, la justice était passée, la statue fut enlevée… Des affiches d’une mer merveilleuse furent collées… Les rêves bleus pouvaient perdurer !

Dans une vieille bâtisse, aux jolis volets violets avec des tulipes oranges, vivant un gentil vieillard, entouré de ses chats, de ses chiens, de quelques ânes et des oiseaux sur le bord des bassins faits pour eux… Quand le soleil pointa son nez, il était déjà réveillé et faisait ronfler ses marteaux, des rêves multicolores remplissaient son imagination, armé d’un amour radical pour sa planète bleue…

 

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