LA NUIT EST UN AMANT MAUDIT
Jouant de mon corps, il s’installe en lui et se livre à ses jeux de bourreau, ma souffrance est sa musique préférée, pourtant je ne lui offre aucun sanglot.
Il s’agrippe se faufile s’immisce puis affûte sa faucille entre mes os et ma peau.
La nuit avance à tâtons sur mon corps qui voudrait se reposer de sa journée, c’est si peu demander, c’est si peu espérer, que de dormir sans souffrir.
Mais le combat est là, chaque nuit, à chaque heure, se livre une torture …et défilent les minutes de son mépris sans répit.
La résistance est veine, la douleur explose, mon corps fait appel mais c’est dans la nuit que la maladie fait son nid… cet amant maudit…
Je ne suis plus que ce corps meurtri et mon âme en silence crie où trouver asile ?
Texte écrit le 28 mars 2013