Ah l’amour charnel avec ou sans dentelle
ivresse des âmes et des corps unifiés
sexes enivrés
divinisés
SACRILEGE
Ah l’amour charnel avec tendresse et frissons
nous révélant à nous même
ouvrant des horizons
à défier les canons
INTERDICTION
Ah l’amour charnel avec plaisir et passion
souvent confondus confondants
sublimes émotions
explosant les barreaux des prisons conformistes
Ah l’amour charnel, fugace et éternel
avec son apocalyptique orgasme rebelle
loin de toute reproduction
invite à la libération
ENFER ET DAMNATION
Ah l’amour libre
l’amour de se dire, je vous désire sans anneau
fidèle ou infidèle
je vous désire vous, chair, sang, plaisir, être de vie
l’amour libre,
malgré les commérages des radotages des racolages
les marécages des verbiages
livre libérant libertaire
l’amour libre,
pied de nez dés-institué, aux censeurs voleurs de bonheur dont le couperet de la conformité bourgeoise veille en vieille diablesse d’une morale pudibonde nauséabonde qui a pignon sur rue comme la prostitution qu’elle engendre. La conformité formatée de la morale bourgeoise vieille sur nos consciences, distille sa philosophie restrictive, castratrice et dicte nos actes par religions interposées : le sexe en dehors du mariage c’est péché, le plaisir n’est ni un droit ni un devoir, seule compte la reproduction ! Souvenez vous les femmes honnêtes n’ont pas de plaisir, mais qu’y a t il de changé dans ce monde où les humains ne sont plus que des orifices à combler pour se faire du blé ?
Ah vous les apôtres ( de droite comme de gauche, oui la gauche y va de son chapelet aussi !) des religions qui nous enfumez avec vos doctrines et cautionnez les boudoirs bourgeois, les bordels du peuple, les silences de la pédophilie… leurs victimes, la peur dans la chair, la nuit dans le cœur, tous mineurs face à l’ignominie,des enfants…
et dans ces lieux taxés de liberté, codifiés et tarifés, lieux permissifs d’une société d’hypocrites, l’homme vient acheter du plaisir, comme on achète du camembert, il vient se vidanger de temps en temps en se croyant libre et debout,
libre,
illusion de la liberté, persuader par cette acte de marchandisation : l’achat de l’ intimité d’une femme ou d’un enfant,
et voulant se croire grand parce que debout,
debout face ses frères possédants, avec illusion que cette possession de la femme lui donne accès à l’entrée de la grande confrérie, la grande tribu des possédants de la terre !
La boucle est bouclée… le capitalisme peut perdurer et la femme, peut continuer à espérer qu’un monde meilleur se lèvera demain, demain ?
La femme est l’avenir du monde et toute libération de celle ci est une brèche dans le grand mur de toute prison. Les ficelles de son aliénation remontent de très loin et l’enfumage médiatique d’Ève et de sa pomme lui vaut sa damnation et sa vassalité éternelle !
Je n’oublie pas que des millions de femmes ont été tuées ou sont tuées au nom des religions parce que femme, alors quand on vient me vanter les religions par ci par là, même dans la presse dite de la gauche de la gauche !ça ne passe pas !
Trop, c’est trop, pour demain j’ai peu d’espoir !
Texte écrit le 20 avril 2010